Ariane attend ses amis et sa famille pour son anniversaire, mais ils annoncent qu’ils ne viendront pas. Elle part se changer les idées. Guédiguian verse sa pièce au débat sur le naturalisme français. La thèse : le naturalisme est un lieu où la fantaisie peut exister, et même le seul lieu où elle peut faire figure d’utopie. Le film reste maladroit dans le fantastique : une tortue qui parle, un rêve, etc. Très dogmatique, finalement : le meilleur cinéma c’est la vie (le naturalisme comme élan vital), mais la vie ne peut être livrée en spectacle (critique 15 ans en retard de la télé-réalité), sauf dans un beau film hollywoodien, dont le finale singe l’esthétique. 3.5

AJ