Suite de l’insupportable défilé de bastons aux allures de jeu vidéo qui faisait office de premier opus. Le héros devient un infiltré : mi-gangster, mi-flic, qui ne sont pourtant que les deux faces de la même pièce. Leur objectif, que le film fait sien, est le maintien de l’ordre établi. C’est d’ailleurs le seul moyen de déplier son scénario stupide, rien ne doit bouger, le corps doit être assigné à la baston. N’arrive pas à la cheville d’un film correct, noir ou d’action, où chaque geste va dans deux directions différentes. Ici, les coups sont univoques : le film affirme que la violence est son quotidien, de fait ce qu’il montre est aussi celui de ses spectateurs, de la mauvaise pornographie, dont les laudateurs honnêtes devraient avouer sans honte leur plaisir de jouir. 0.4

AJ