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Fury

mardi 28 octobre 2014

Brat Pitt revient en Allemagne après Glorious Basterds (cette fois-ci parle très bien allemand). La guerre est toujours la deuxième et, une fois de plus, Brad commande un groupe de durs à cuire, toujours du bon côté de la barricade (ça tue du Nazi, ça tue du SS) mais constitué de peu d’éléments : ils tiennent tous dans le même tank. C’est un tank de fabrication étatsunienne. Bien, mais moins bien, nous dit-on en entame, que le tank allemand. On se demande d’ailleurs comment les Allemands en sont arrivé à perdre la guerre alors qu’ils disposaient d’un si bon tank. C’est sans doute qu’ils manquaient d’un Brad. Brad qui les a battus en Afrique, puis en Sicile, puis en Normandie et qui, maintenant, les pourchasse sur leur propre terre. La guerre est presque finie. Les Nazis ont presque capitulé. Mais, par une sorte de renversement dont seul Hollywood a les clefs, Brad et son équipée se retrouvent tout seuls, dans leur tank (qui se nomme Fury, comme le film), à affronter une nuée de SS (un bataillon ? Une armée ? Une division... Beaucoup). Et alors ? Pas nul : 6.1.

ER

P.S. (by CB) : Pas nul du tout - d’autant que le compositeur de la musique est celui de Gravity, Steven Price, et que le tank est ici l’équivalent du module perdu dans l’espace de Sandy Bullock (l’Allemagne nazie comme lieu inhospitalier par excellence). A la fois un film de guerre et un film de SF, dans le fond (les balles tracent comme des lasers). Les dialogues sont loin d’être de Tarantino, mais le film est ailleurs, perdu dans l’espace.