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Cannes 2012 / Augustine - Alice Winocour (4,5)

jeudi 17 mai 2012

Une histoire de cure puis de cul : Augustine, une jeune femme de chambre, devient le cas privilégié du docteur Charcot (Vincent Lindon). Il se sert d’elle de manière double. Cas politique : démonstration spectaculaire pour gagner la renommée du monde de la science. Cas physiologique : elle ne peut que guérir par le sexe. Faiblesse du propos : elle et lui se libèrent par la chair, lui de sa frustration sexuelle née des rapports inexistants avec sa femme (Chiara Mastroianni), elle de sa maladie par le plaisir. Cinéma du cas pathologique qui avance à vue, lentement. Décors, costumes, signalent le repli du premier film. Influence des poses et des gestes de la maison close de Bonello, et surtout du Kechiche de la Venus Noire : avec une différence fondamentale de retenue dans le regard sur la jeune fille, bien plus doux que les yeux accusateurs de ce dernier. TF, ER