Une scène et demi à repérer : l’émeute du début, où le rythme tachycardique et les basses ronronnent tranquillement jusqu’à l’angoisse recherchée, et un plan-séquence efficace au début, mais qui finit par s’égarer. Par ailleurs, Yann Demange craint tellement le manichéisme dans sa peinture de la guerre en Irlande qu’entre son héros ultra-positif et son méchant ultra-négatif, se débattent une poignée de personnages tous plus versatiles les uns que les autres, jusqu’à l’absurde. Pas du 7.1, ni même du 1.7, juste du 4.0.

CB